Le 15.02.09
10. HALLUCINATIONS
Cette nuit j'ai rêvé de mon amie Denise, celle qui est en clinique depuis quelques mois, ou plutôt qui fait la navette entre son foyer et la clinique selon que son état s'améliore ou s'empire.
Denise n'était pas très croyante mais sa maladie l'a amenée à entrevoir une autre Vérité, quelque chose qui dépasserait ce court séjour sur la planète de souffrance où l'on oscille entre petites joies et grandes épreuves.
Elle s'est mise à prier comme sa grand-mère lui avait appris lorsqu'elle était toute petite et elle a éprouvé une soif de connaissance qui l'a conduite à lire une montagne d'oeuvres sur la spiritualité. Elle s'est finalement fixée sur les livres qui traitaient des Nouvelles Energies, celles de l'Ere du Verseau.
Ces dernières correspondaient le mieux à sa propre nature et trouvaient un écho en son coeur, plus que toutes les autres.
L'espoir renaissait en son âme meurtrie, aussi bien en une guérison improbable mais toujours possible que dans une fin qui n'en serait pas une mais un passage entre deux vies, dont la deuxième serait la plus belle et douce.
Elle priait Mère Marie chaque jour et eut la surprise, un soir où elle était une fois de plus dans son lit d'hôpital, de voir au pied de ce même lit un être tout de blanc vêtu qui lui souriait.
Elle sut aussitôt que c'était la Mère de Jesus qui lui faisait ainsi l'honneur de sa visite. Bien qu'il n'y ait pas eu d'échange verbal, cette présence souriante la réconforta.
A partir de ce jour-là, les apparitions de Marie se firent de plus en plus rapprochées et à un moment donné devinrent quotidiennes, toujours à la même heure, sauf lorsque Denise n'était pas seule.
La malade finit par en parler à deux ou trois personnes proches en qui elle avait confiance. J'étais dans le nombre de ces élus.
Malheureusement elle le dit aussi à un membre du personnel hospitalier qu'elle croyait ouvert mais qui était en réalité très cartésien, comme on nomme souvent les matérialistes, en quoi on offense ce cher Descartes qui, lui, l'était peut-être beaucoup moins.
La soignante en informa ses supérieurs et bientôt le médecin qui s'occupait de Denise entra dans sa chambre en anonçant:
"Il semblerait que vous ayez des hallucinations."
Je ne connais pas encore les détails de leur entretien mais je ne peux m'empêcher de réfléchir là-dessus.
Combien de gens à travers le monde ont des contacts de ce type et n'osent en parler à personne, de peur d'être pris pour fous ou ridiculisés?
Après tout, qu'est-ce que l'hallucination?
Quel que soit le nom qu'on lui donne, il s'agit d'un état de conscience modifié. J'espère que tout le monde sera d'accord sur cette définition générale;
Ensuite, je veux demander aux experts, aux professionnels, s'il faut inclure les hallucinations produites par l'ingestion de drogues, par exemple, ou par une hausse anormale de la température du corps, etc., avec les visions de plans supérieurs que l'on connaît sans autre motif que la foi et l'échange d'amour.
Il est vrai que tous sont des états de conscience modifiés, mais je crois que l'on devrait faire la différence entre l'ivrogne qui voit des éléphants roses après sa deuxième bouteille d'alcool et les visions de Sainte Therèse d'Avila et autres du même genre.
La grande différence se manifeste sans doute par leur contenu.
Les premières sont en général des contactes avec des entités du bas astral, encore engluées dans les ténèbres de vies mal vécues, et les dernières d'êtres plus ou moins purifiés avec d'autres Etres des Plans Supérieurs, des Etres de grande élévation qui ne peuvent se manifester qu'à des femmes ou des hommes, et plus souvent encore à des enfants assez purs pour supporter le contact avec leurs vibrations.
Cela fai probablement la différence entre les "channels" et les mediums qui ont fait un travail sérieux sur eux-mêmes et se sont purifiés avant d'accueillir ces Etres, et ceux qui s'improvisent messagers des plans élevés sans avoir acquis les qualités nécessaires à ce rôle.
Derniers commentaires
→ plus de commentaires