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 8. AMITIE ET AMOUR

Journal d'une Disciple



Le 13.02.09


                                   8. AMITIE ET AMOUR


Un Grand Etre nous a dit récemment que l'amitié est un amour qui n'ose pas dire son nom.Vous êtes en droit de vous demander pourquoi.

L'explication réside dans le closonnement que nous avons créé autour de l'amour. Selon les concepts acceptés dans les civilisations occidentales et surtout dans la vieille Europe, on n'a le droit de parler d'amour que quand il s'agit du couple ou des parents proches.

Vous conviendrez cependant que l'amour et l'amitié les plis sincères ne sont que deux degrés, ou plutôt deux facettes d'un même sentiment. Alors, pourquoi avoir si peur d'en donner? Parce qu'il n'y est pas toujours répondu? Parce que des êtres que vous aimiez ont un jour disparu de votre vie, parfois en raison de contraintes de la leur, d'autres parce que leur chemin, leur évolution les ont éloignés des vôtres?

Ici surgit quelque chose que nombreux d'entre nous n'ont pas encore compris.

L'amour, le vrai, cherche à donner plutôt qu'à recevoir. Il se nourrit de lui-même et ne demande rien de plus. Il est, à un autre niveau, nourri par la Source et par tous les Etres de Lumière qui nous aiment et nous ont aimés sans attendre de retour au long des siècles et des millénaires, lorsque nous avions oublié jusqu'à leur existence.

Quand ce sentiment devient possessif, quand il demande ou exige la réciprocité, la constante proximité physique, là il ne peut plus s'appeler amour ni même amitié. Au lieu d'alléger le fardeau de l'autre il ne fait que l'alourdir, à tel point qu'il devient parfois insupportable.

Je m'efforce de répandre autour de moi cet amour vrai que le Ciel me donne sans compter et je vous assure, à vous qui lisez ces confidences, que cela me rend heureuse.

Cependant un tel amour possède quelques aspects dont on peut dire qu'ils sont peu communs et de ce fait sujets à de mauvaises interprétations. L'amour est liberté et ne peut être légitime que s'il implique le respect de la liberté de l'un comme de l'autre.

Si une amie, par exemple, ne m'apporte plus que des énergies mal qualifiées persistantes et déstabilisantes, je m'en éloigne. Cela ne veut pas dire que je ne l'aime plus ou que j'irai jusqu'à la détester. Seulement, j'ai envers moi-même le devoir de me protéger de toute mauvaise influence, et pour ma tranquillité je ne dois l'aimer que de loin. Je crois agir sagement de cette façon.

A l'inverse, si quelqu'un pour qui j'ai de l'affection et avec qui j'échange fréquemment des points de vue et énergies cesse de me contacter, je n'insiste pas. Je ne lui en veux pas, je ne m'estime pas déçue et je compense le petit pincement au coeur que je ressens tout d'abord par le respect de l'autre, de ses choix, de sa voie.

J'ai enfin compris que ce que je dois aimer chez mes semblables n'est pas leur aspect extérieur mais l'Etre Divin qui cherche à s'épanouir en eux, lequel ne dépend en rien de circonstances telles que les kilomètres qui nous séparent ou le temps écoulé depuis notre dernière rencontre.

Comme je parle alors de détachement, la pluoart des gens interprètent cela comme de l'indifférence. C'est pour exu comme si je leur disais:

"Cela m'est égal que tu sois ici ou ailleurs, que tu vives bien ou mal."

Ceci est naturellement faux.

Se détacher est en réalité aller au-delà des apparences, de l'aspect physique des êtres et des choses. C'est aimer leur vrai SOI, quelle que soit la robe dont il se revêt. C'est l'aimer même lorsqu'il n'a plus de robe physique visible, enlever à la mort du corps le pouvoir de séparer ceux que Dieu a unis.

Comparées à cet amour qui peut atteindre tout le cosmos, nos idées fausses sur la'mour et l'amitié s'estompent comme un brouillard qui nous cachait le solei.

Je ne vous dis pas que j'ai atteint avec facilité un tel Amour, ni même que j'y suis bel et bien installée, mais je tends vers lui de toutes mes forces et je peux dire à présent à toute la Terre et à tout le Ciel:

"Je vous aime."