Le 14.02.09


                                                          9. LE REVE


La nuit dernière j'ai fait un rêve suffisamment étrange pour que je trouve utile de le reproduire ici.

Ce n'était pas l'habituelle rencontre entre différentes parties de moi dans lesquelles mon Moi Supérieur m'apprend quelques règles ou montre les changements effectués ou à effectuer sur mon petit moi extérieur, le plus souvent sous forme de devinettes dont je n'ai pas trop de mal à trouver le sens.

J'étais quelque part dans une grande maison que je suppose représentait la Terre, avec un petit garçon qui, je crois, symbolisait l'humanité non éveillée.

Je me trouvais à l'étage supérieur et j'observais, en bas, une femme (l'humanité) qui cherchait à etayer une corde à linge avec un gros bâton fourchu.

Pendant qu'elle était distraite par l'arrivée d'un homme (une mauvaise influence), elle égarait son bâton et l'enfant, qui était descendu dans la cour, se mit à jouer avec lui et finalement l'abandonna sous un monticule de terre. 

Alors la femme voulut finir sa tâche et se mit à chercher le bâton. Moi, de la fenêtre là-haut, je la guidai jusqu'à ce qu'elle le récupère.

Traduction: Je contribuais à ce que l'humanité retrouve le sceptre du pouvoir sur sa vie et ses missions.

Pourtant tout de suite après, dans le même rêve, j'étais avec un homme (celui du début ou un autre) qui me racontait ses malheurs.

Il était domestique dans un château où des messieurs dépravés se réunissaient souvent pour faire la fête, avec beaucoup de nourriture lourde et de vin. Une fois le banquet terminé, ils appelaient le domestique et s'amusaient à ses dépens, lui enlevant toute sa dignité d'être humain et le réduisant à un objet sur lequel ils exerçaient toute sorte de sévices que l'excès de nourriture et surtout d'alcool leur suggérait.

J'étais remplie de compassion pour cet être et de révolte contre ceux dont il était victime.

Je me suis réveillée peu de temps après, encore sous l'effet de ces horreurs dont l'existence dans le passé et encore de nos jours, en certains endroits et parfois près de chez nous, ne pourrait être niée.

Dans un sursaut de compassion, je me suis promis de completer mon ascension le plus vite possible, pour lui, pour tous ceux qui sont humiliés et offensés jusqu'à se sentir plus bas que des animaux, afin de contribuer avec tout le pouvoir dont dispose un Maître à mettre un terme à tout cela et à rendre à notre planète sa pureté originnelle, quel qu'en soit le prix.

Face à ces choses terribles, qu'ils sont petits et enfantins nos soucis, nos contrariétés, et ce que nous croyons être nos manques. En vérité je crois que nous ne manquons que d'une seule chose: l'amour;

Quand nous aurons dans nos coeurs assez d'amour pour nous-mêmes et pour toutes nos soeurs et nos frères, pour la Terre et pour la Vie, pour l'Univers qui nous nourrit et croit en nous, alors nos priorités et le sens de nos responsabilités divines nous feront presser le pas vers ces hauteurs dont nous pourrons les aider, aider chacun à trouver et reprendre le sceptre de sa vie.