Le 17.12.09
APOCALYPSE = REVELATION
Il y a encore un grand nombre d'humains qui prennent ce mot grec comme annonce de la fin du monde. Il est urgent qu'ils comprennent que cette définition erronée, transmise au long des siècles, a son origine dans l'ignorance de certains et dans la soif de pouvoir, de domination d'autres. Rien de tel pour dominer que créer la peur dans les esprits.
Un jour, il y a déjà quelque temps, une dame m'aborda dans la rue, sous pretexte de me mettre en garde sur le mauvais état du trottoir sur lequel nous marchions. Alors elle m'a soudain demandé, sans raison apparente mais probablement avec une raison bien à elle:
"Pensez-vous, Madame, que nous vivons la fin du monde?"
A quoi j'ai répondu sans hésitation :
"Non, Madame. Je crois que nous vivons la fin d'un cycle et le début d'un autre."
J'ignore si ma réponse l'a soulagée ou choquée car elle s'est éloignée sans faire de commentaires.
Cette 'révélation', au lieu de nous plonger davantage dans nos peurs habituelles, devrait nous réjouir, nous rendre heureux, sereins et confiants. Il s'agit en effet de la révélation de notre nature divine et des pouvoirs qui l'accompagnent.
Tous les enseignements que nous avons reçu des Maîtres Ascensionnés, de nos Anges et de tant de membres de la Hiérarchie Céleste n'ont eu pour objectif de nous amener à reconnaître cette vérité sublime : notre divinité.
Si l'on nous l'avait déclaré de butte en blanc, nous ne l'aurions pas crue! Nous en étions si loin! Le voile de l'oubli qui nous séparait de notre vraie nature était si épais, l'habitude de vivre des existences qui nous semblaient sans objectif, avec beaucoup de soufrances, était ien ancrée dans nos pauvres esprits. Nous poursuivions des objectifs à court terme, que nous savions sans oser le reconnaître puerils et très aléatoires. Nous dire la vérité sans préparation aurait soulevé une vague de protestations et le rejet total et immédiat de ceux qu'ainsi oseraient mettre en cause notre destin.
Peu se souvenaient d'avoir vécu avant, été tantôt victimes, tantôt bourreaux, et ceux que leurs propres expériences considérées anormales forçaient à croire aux vies successives se taisaient, de peur d'être ridiculisés et pris pour des fous. Il n'y a pas tellement longtemps que des hommes et des femmes étaient brûlés vifs pour sorcellerie.
Les choses ont bien changé pour une partie de l'humanité, mais même cette partie qui a compris et accepté certaines vérités supérieures a du mal à les assimiler, à les intégrer. D'où la tendance à considérer notre Divine Présence, notre Soi Supérieur, comme extérieur à nous. La pensée de s'y abandonner sonne comme une autre forme d'esclavage, de dépendance, alors que ce Soi Supérieur est pour chacun de nous sa plus grande vérité, liberté et bonheur.
Cette attitude de méfiance occasionne plusieurs drames, dont le principal est le manque d'amour.
Jamais je n'avais découvert autant de drames ayant pour origine le manque d'amour, peut-être parce que je ne savais pas les voir.
Quand on parle ou l'on ressent ce manque, on l'attribue toujours à l'autre ou aux autres, soit à l'époux ou à l'épouse, aux enfants, aux parents, etc. On ignore (et j'étais la première à pâtir de cette ignorance) que tout l'amour que nos proches peuvent nous donner n'assouvira jamais notre soif et notre faim de cette nourriture plus essentielle que toutes les autres. L'on se croit souvent indigne d'être aimé, on entretient des sentiments de culpabilité par rapport à nos erreurs et maladresses et on s'enferme dans le mutisme et la souffrance de la solitude.
Non, personne ne peut nous rassasier d'amour. Personne, sauf nous-mêmes. Ce Soi Supérieur qui vit en nous est le seul capable de nous aimer totalement, constamment et sans jamais nous juger, car il est notre essence, ce que nous avons été depuis toujours. Nous nous sommes séparés de lui pour vivre l'expérience de la Terre et nous avons oublié jusqu'à son existence pensant plusieurs millénaires.
Pourtant dans notre inconscient, dans nos mémoires ancestrales, il y a toujours la nostalgie de cette relation unique qui nous pousse à toujours chercher, toujours vouloir plus d'amour.
Arretons, si vous l'acceptez, d'attribuer ce manque à nos proches, à nos amis. Sachons admettre que tout l'amour qui existe au Ciel et sur la Terre sont à notre portée, à la portée de chacun et chacune, si seulement nous nous unissons comlplètement à ce Moi Supérieur, à notre vraie nature, celle d'êtres divins, enfants du Dieu Unique.
En France il y a une maxime qui dit : "Aide-toi, le Ciel t'aidera."
Je dirai d'abord : "Aime-toi et tout l'Univers t'aimera."
Non point que sur les Plans Supérieurs nous ne soyons pas aimés inconditionnellement, mais parce que la porte qui s'ouvre sur l'Amour Universel est ce Soi Supérieur. Elle mène avant tout à l'amour de soi, sans lequel les autres ne sont que miettes qui nous laissent, à un moment ou un autre, sur notre faim.
Je vous souhaite de vous avancer vers cet Amour, quels que soient les obstacles, car c'est celui-là le chemin du Bonheur, car Il vous permettra d'avoir plus, beaucoup plus d'amour à donner qu'à demander.
Celle-ci est la Grande Révélation.
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