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 LE TRAVAIL



                                                       LE TRAVAIL

Le 26.04.09 Noëlle à écrit :

Ce matin, juste avant de me réveiller, je voyais en rêve la photo d'un homme habillé avec la toge et la coiffure caractéristiques des universités américaines pour la cérémonie de l'attribution de diplômes. Rien d'étrange dans cette photo de journal, sauf qu'il portait dans ses bras un petit enfant de moins d'un an. Au-dessus de la photo, un titre d'article en larges caractères disait :

"Voici un jeune-homme qui assume simultanément des devoirs professionnels et ceux de père de famille. Il mérite notre respect et notres admiration."

Une fois réveillée, en plus d'admiration et respect, il m'inspirait une certaine compassion. Dans le monde d'aujourd'hui il est déjà difficile d'assumer les responsabilités du travail avec les directeurs, les contremaîtres et autres dirigeants qui exigent de vous toujours plus et mieux. Plus dur encore si en même temps on a celles de chef de famille.

La société de consommation est une véritable catastrophe. Les entreprises vous poussent a donner le maximum de vos capacités et même un  peu plus. Derrière elles il y a souvent des actionnaires qui ne supportent pas de ne pouvoir acquérir une voiture plus moderne ou un voilier plus grand que celui du voisin.

Les malheureux travailleurs, qu'ils oeuvrent à l'usine ou dans des bureaux, sont poussés dans leurs derniers retranchements. On ne les mène pas encore au fouet mais cela pourrait bien venir si les choses se poursuivaient sur cette lancée. Les mots d'ordre, exprimés ou non, sont :

                                         rentabilité et pouvoir d'achat

à traduire par surproduction, surconsommation et surgaspillage

Le monde entier est contaminé par cette vision illusoire, faussée, de la vie sur Terre, et les esclaves (pardon, les travailleurs) sont hantés par ces objectifs qui laissent finalement un goût amer dans toutes les bouches, une immense insatisfaction dans tous les coeurs.

A côté de cette frénésie il y a un nombre croissant de personnes âgées, inutiles pour elles-mêmes et pour la communauté, qui ne demanderaient qu'à avoir le droit de partir en paix, de quitter la Terre pour un endroit plus harmonieux, et qui sont maintenues en vie à grands renforts de soins inutiles qui coûtent des fortunes aux contribuables, c'est à dire, à ces travailleurs cités plus haut. 

Certaines de ces personnes vivent complètement dissociées de la réalité ou en trop grande souffrance, ce qui justifierait bien l'abandon ce cet acharnement à les maintenir en vie. 

Ce n'est pas là un plaidoyer contre nos aînés, que je respecte et vénère et dont le plus grand nombrre apportent encore beaucoup à la société, ne fût-ce que par leur expérience et leur sagesse. C'est pour les autres que je parle, ceux qui sont trop fatigués d'une vie désormais sans joie, sans santé et surtout sans objectif, ceux qui ont eu le droit de vivre et réclament maintenant le droit de mourir. 

De l'autre côté de ce sentiments d'inutilité, il y a tous ces jeunes, contraints à ne rien faire, désoeuvrés au moment même où ils atteignent leur pleine vigueur, à qui on demande de rester oisifs, coupés des chemins de l'avenir, ceux que l'on appelle les laissés pour compte. 

Parmi ces jeunes qui doivent étouffer la force de leur maturité dans une oisiveté malsiane, se trouvent les immigrés clandestins, attirés dans les pays 'riches' par une publicité mensongère et qui finissent par être plus malheureux loin de leur pays et de leurs familles qu'ils n'étaient chez eux. 

Les associations qui demandent leur intégration inconditionnelle, dans un souci de justice compréhensible, devraient quand même se placer face à une carte de la Terre et vérifier que l'Europe est bien trop petite pour abriter toute la misère du monde.

Aider ces êtres qui sont nos soeurs et nos frère est un devoir sacré. Mais il faudrait les aider chez eux, leur donner de l'instruction, du travail, des projets et un minimum de confort. Celle-ci est la seule action viable pour leur manifester notre solidarité, notre amour. Quelques occidentaux ont compris cela et ont créé dans des pays émergeants des mini-crédits, des écoles et des hôpitaux, etc. Il faudrait pourtant amplifier tout cela, le multiplier par milliers partout où c'est nécessaire, et garder à ces êtres leur dignité. 

Cependant nous sommes tous des esclaves, sans fers aux pieds mais par des méthodes plus subtiles. Heureusement cela ne durera plus longtemps. Cela ne pourrait continuer et c'est la raison pour laquelle des êtres non-éveillés croient à la fin du monde. 

Pensez-vous que j'exagère?

Combien de personnes, dans notre monde 'civilisé', ont encore l'habiture de s'asseoir de temps en temps dans un parc ou un jardin paisible, à l'ombre dentelée des jeunes feuilles des arbres, d'un vert tendre et encore non pollué de ce début de printemps? Ou de regarder les enfants qui jouent, insouciants, de contempler la course des nuages dans le ciel, de ressentir et s'abandonner à la caresse d'un soleil matinal ?

Pourtant cela vaut bien une séance de relaxation et a l'avantage d'être à la portée de tous. Car les vraies valeurs ne s'achètent pas et il vaudrait mieux que nous commencions à nous tourner vers elles. 

A ce stade de mes réflexions, je me mets à aspirer de tout mon coeur, de tout mon être, à Celui qui va venir, Qui est déjà là et n'attend que notre appel sans équivoque pour être parmi nous, simplement, comme un frère aîné et plus expérimenté, pour nous montrer le chemin qui conduit à la Paix, à l'Harmonie entre nous et à l'intérieur de chacun de nous, et enfin à l'Amour, à cet Amour Inconditionnel qui commence par soi-même et grandit jusqu'à embrasser un jour tout l'Univers.

Acceptons d'être guidés, sans contraintes, vers notre pureté originelle, vers des joies simples et sans frais ou presque, vers notre sagesse oubliée et notre immense capacité créative.

J'ai envie de terminer par dire :

Que cela soit pour le bien de TOUS!!!