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 LE TRESOR

jOURNAL D'UNE dISCIPLE


Le 12.01.09


                                                 2. LE TRESOR

Je relis ce que j'ai publié ces jours-ci et je me rends compte du côté prophétique de ces réflexions.

Cela fait longtemps que j'ai commencé mon chemin d'ascension, sans en avoir conscience au début.

Le début! Mais y a-t-il un début dans ce domaine? Et s'il y en a un, où le situer? Au moment où nous nous sommes détachés du corps de notre Dieu Père-Mère? A celui où nous avons servi dans les différentes sphères célestes? Ou bien lorsque nous sommes descendus sur la planète Terre pour y poursuivre notre évolution?

Tout cela est très loin dans notre temps, bien que nos Maîtres nous signalent qu'en dehors de nos concepts humains tout est toujours là, depuis le commencement, que tout existe simultanément. C'est l'éternel présent.

Notre chemin a-t-il débuté au moment de la 'chute', lorsque l'humanité s'est séparée des Lois Divines et a coupé le contact avec le cosmos pour s'enfoncer dans des ténèbres de plus en plus denses? Où dans les premiers instants de lucidité où nous avons connu des vies utiles, généreuses, des temps où nous avons pratiqué le bien pour nous et pour notre entourage, créant ainsi dans notre corps causal une sorte de tirelire qui nous sera rendue au moment de notre union totale à notre Divine Présence, de notre Maîtrise, de notre Ascension?

Pour ceux qui ne le savaient pas encore, cette affirmation est sans doute une bonne nouvelle. Chacun de nous se trouve dans la situation d'un homme qui se croyait pauvre, qui doutait parfois ou même souvent de sa capacité à s'élever dans la société, et qui découvre qu'il a à la banque un compte important. Ce magot, il pourra le toucher moyennant quelques petits efforts, ou ne pas y avoir accès s'il néglige les démarches nécessaires, ne croyant pas qu'il pourra en disposer. Il manquera ainsi une opportunité en or et n'en aura peut-être pas une autre avant quelques millénaires.

On dit qu'un malheur ne vient jamais seul mais on oublie de dire que cela se passe aussi avec les bonheurs.

La deuxième bonne nouvelle est que, en même temps que vous vous préparez à recevoir le contenu de votre tirelire spirituelle, vous pouvez également vider le sac de vos méfaits, de vos énergies mal qualifiées, par l'invocation sincère et systématique de la Flamme Violette de Saint Germain, ce feu magique qui consume et transmue tout ce qui, au long de votre existence millénaire, n'a pas été en harmonie avec la volonté de Dieu.

Je peux vous garantir que ça marche, car je le pratique et je me sens de plus en plus légère.

Vous pouvez invoquer la Flamme Violette en allumant une bougie, en blûlant de l'encens, en écoutant une musique appropriée si cela ne vous déconcentre pas. Vous pouvez demander l'assistance de l'Archange Améthyste, ou simplement en arrêtant pour quelques minutes vos activités humaines extérieures pour vous centrer dans votre coeur, l'appeler avec tous ses pouvoirs afin de transmuter toutes vos fautes, vos erreurs et vos regrets récents et anciens (y compris ceux très anciens). Si le coeur vous en dit, profitez pour demander la même chose pour toute l'humanité.

Vous devenez ainsi un alchimiste, un faiseur de miracles. Il vous suffit d'y croire et de le demander avec détermination, foi et sincérité.

Nous alléger du poids d'un passé très lourd à porter, qu'il nous soit connu ou perdu dans les brumes de milliers de vies successives, quel magnifique cadeau!

J'espère que chacun de ceux qui liront ces pages lui donnera toute sa valeur et le fera chaque jour pendant quelques minutes, qu'il soit disponible ou toujours débordé par ses activités terrestres.






Le 27.01.09

                                     3. LA GOURMANDISE INTELLECTUELLE


Nous avons tous, en plus ou moins grande mesure, la curiosité, le désir de connaître tout ce qui est secret. Tous les humains qui deviennent un jour célèbres en pâtissent. Que leur célébrité soit due à des actes héroïques, à des positions sociales élevées qu'ils atteignent ou à des malheurs ou des méfaits, ils sont constamment harcelés par des journalistes qui connaissent le penchant de leurs lecteurs pour tout ce qui est caché, surtout s'il s'agit de choses que les intéressés auraient préféré garder à l'abri des indiscrétions.

Ne dénigrons pas toute curiosité pour autant. Chez les petits enfants elle est un atout très important. Un enfant qui ne pose pas de questions, qui ne vous fatigue pas avec des 'pourquoi?' interminables, se développera moins vite que celui qui est curieux de tout.

Ces jeunes êtres ont besoin d'apprendre et de comprendre, de nourrir leur mental en formation.

Puisque je parle de mental, je profite pour vous dire quelque chose que vous savez ou ne savez pas: que le mental n'est pas ce monstre qui nous tyrannise comme certains d'entre nous, mal informés ou s'exprimant mal, ont cru ou fait croire. Il a sa place et son rôle chez un être humain équilibré, et s'il est devenu au fil du temps le dictateur dans notre vie, c'est que nous l'avons mis sur un piédestal, déïfié, créant ainsi un désiquilibre dont nous sommes seuls responsables.

Après cette parenthèse, produit d'une ou autre leçon reçue au long des derniers temps, occupons-nous du mental dictateur, puisque c'est lui qui nous cause des problèmes.

Par rapport à la lecture, on pourrait dire que les êtres humains se divisent en deux camps:ceux qu'elle n'intéresse pas, heureusement de moins en moins nombreux, et ceux qui en raffollent et lisent tout ce qui leur tombe sous la main, souvent sans discernement.

C'est de ces derniers que je veux parler, non point pour les critiquer, car j'ai été de leur nombre pendant toute mon adolescence et ma jeunesse, mais pour les prier de se servir de cet outil précieux appelé discernement.

Heureusement pour moi, j'éprouvais une répulsion instinctive pour les écrits que je sentais vicieux ou excessivement démoralisants.
 
On peut remarquer que la littérature à l'eau de rose dont je nourrissais mon âme entre mes 13 et 17 ans m'enlevait le sens des réalités, me privant ainsi des armes dont j'aurais besoin pour affronter ma vie d'adulte. Je suis d'accord.

Je me demande par contre si la connaissance du côté sombre et sordide de la vie ne m'aurait pas rendue cynique et désabusée.

Puisque aujourd'hui je crois de tout mon être que la vie sur la Terre peut être belle et lumineuse et que, lorsqu'elle ne l'est pas, cela veut dire qu'à un moment ou un autre nous l'avons détournée de sa vraie nature, j'ose affirmer que le réalisme tel que l'on nous le présente est une drogue qui anéantit notre foi.

Quand je parle de foi, il ne s'agit pas d'une croyance aveugle dans des dogmes établis par des hommes et souvent contraires à la plus élémentaire logique. 

La vraie foi est autre chose bien plus vaste. Elle ne porte pas seulement sur un au-delà difficilement accepté par quelqu'un qui a grandi dans un milieu dit 'cartésien' ou au contraire dans une religion adultérée et fermée à tout, même au bon sens. Il faut qu'elle soit étayée par des preuves, non point matérielles mais suffisamment convaincantes pour un esprit ouvert, ces preuves que le mental refuse mais le coeur reconnaît comme telles.

Il faut avoir foi en une vie qui se poursuit bien après que nous aurons quitté notre corps physique actuel, foi en un Créateur, une Source de tout ce que nous voyons et ne voyons pas; foi en la vie qui se renouvelle sous nos yeux, foi en l'homme évolué, libéré de ses illusions qu'il appelle réalités. Foi en soi-même, en ses capacités, en ses rêves.

Pourquoi ne seraient réels que la misère, l'égoïsme, l'arrogance, le mépris des autres?

Pourquoi ne seraient réels que ces plaisirs éphémères que donne une solide situation sociale, du luxe et des fêtes à longueur d'année?

Le nombre de ceux qui en reviennent s'allonge, ceux qui ont connu tout cela et n'ont gardé dans le coeur qu'amertume en pensant à leur passé.

Gandhi, Martin Luther King, Soeur Emmanuelle étaient des êtres vrais, dotés de sens pratique, non point de doux rêveurs. Ce qui faisait leur différence par rapport à nous était leur foi, la certitude que l'on peut changer l'homme, simplement en l'aimant, le respectant et l'amenant à voir Qui il est, sa nautre profonde.

J'aimerais que les auteurs, les scénaristes et tous les medias nous servent une nourriture plus digeste que les éternelles scènes de crimes et de vengeances, de débauche et de misère physique et morale.

S'ils pensent que c'est ce que le public veut, que c'est 'tendance', ils se trompent. Le public est en train d'évoluer très vite et bientôt mettra complètement de côté tout cet aspect sordide qui n'aura plus de raison d'exister.

Vous voulez une preuve? Le grand succès du film BIENVENUE CHEZ LES CH'TIS en est une de taille. Les situations comiques sans méchanceté, la fraîcheur, la simplicté et la gentillesse des personnages nous ont bien changés des histoires sombres qui finissent par se ressembler toutes dans leur contenu malsain. Ce film a été comme une bouffée d'air frais dans une ambiance viciée.

L'ombre existe, elle est nécessaire, mais son rôle est de mettre en valeur la Lumière, non de l'éclipser.

Le fait de vouloir tout savoir, ce qui nous regarde et ce qui ne nous regarde pas, au-delà d'une limite raisonnable devient un défaut et un manque de respect pour nos semblables.

Avez-vous déjà essayé de vous mettre à la place de cette artiste, de ce joueur de football ou de cette figure politique dont le moindre geste est donné en pâture à la curiosité malsaine?

Il y a des journaux et des magasines spécialisés dans les potins. Il paraît qu'ils prospèrent toujours. 

Mais le fin du fin dans ce domaine est la révélation de ce qui est présenté comme très secret.

Or, il n'y a pas chaque semaine de grands secrets à dévoiler. Qu'à cela ne tienne. On les invente. Parfois il s'agit juste de vendre leurs papiers et la chose en elle-même s'avère sans gravité.

Le pire toutefois est la 'révélation' d'un secret maximum inventé de toutes pièces, ou alors une savante et méchante interprétation de faits réels. 

Si le jugement et la critique de notre prochain sont condamnables, que dire des calomnies, de la destruction délibérée de la réputation de quelqu'un?

Ceux qui lisent de tels écrits, y croient et en parlent autour d'eux, en général innocemment, devraient réflechir, consulter leur discernement, avant de se rendre co-reponsables involontaires de telles infamies.

Mes réflexions concernent surtout ceux qui lisent beaucoup, qui ne peuvent pas s'endormir sans avoir parcouru un chapitre ou deux d'un livre, ceux qui emportent dans leurs valises, quand ils partent en vacances, quelques volumes de leur choix.

Il faut que j'annonce vite, avant de me faire assassiner, que je n'ai rien contre les gens qui aiment lire, bien au contraire. Ils ont le droit d'en abuser, même si deux jours plus tard ou parfois le lendemain  ils ont complètement oublié de quoi cela traitait.

Je souhaite humblement leur faire remarquer que certains livres, surtout ceux liés à la spiritualité, ne sont pas rédigés pour être seulement lus mais pour être appris, médités, pratiqués. Dans la mesure où votre conscience adhère à un concept, à un conseil, une analyse, il vous faut les faire vôtres à tel point qu'un jour ou l'autre vous ne saurez plus si c'est vous ou quelque chose, quelqu'un de Supérieur, de plus sage, qui parle en vous. Avec votre approbation, cela va sans dire.

Un cheminement évolutif ne se résume pas à des kilomètres de littérature, de conférences, de stages de ceci et de cela, mais bien davantage à l'usage pratique et quotidien que chacun en fait. 

Lorsque j'ai commencé ce parcours, je me sentais désespérement seule. Autour de moi personne ne partageait me idées, mes aspirations, mes rêves. Dans de tels cas on est même tenté de se croire totalement étranger au monde où l'on vit. Cela est fort décourageant, surtout que l'on ne sait ni d'où l'on vient ni où l'on va.

J'ai eu la chance que deux excellents livres de formation me soient tombés entre les mains, cette chance que je me permets d'appeler Volonté Divine.

Pendant deux longues années je me suis familiarisée et imprégnée de leur contenu.

Aujourd'hui, en lançant un regard en arrière, je rends grâce au Ciel pour cette solitude qui m'a permis d'approfondir le sujet de ces deux livres.

Je ne veux donner de conseils à personne mais juste vous faire part de mes expériences, en espérant que quelques-unes d'elles puissent trouver un écho en vos coeurs.

Je rencontre souvent des êtres pleins de qualités, de personnes que j'estime et admire mais qui, après avoir lu un de ces ouvrages formateurs, posent des questions auxquelles le livre répondait clairement. Je n'ai pas de raison de croire que ces personnes ne soient pas intelligentes ni de douter de leur bonne foi. Alors la seule conclusion plausible me semble être qu'elles n'ont pas consacré assez d'attemtion, ne se sont pas laissées pénétrer par ces vérités, tout en les appréciant et en étant d'accord avec elles.

Face à des medias que votre coeur n'apprécie pas, que votre âme vous murmure qu'ils ne sont pas sains ni propres, il vaudrait mieux ne pas les lire, car le risque d'être pris pour des ignorants n'est pas vraiment un risque et peut même être pris pour un compliment. Qu'ils se disent:

"Je ne veux pas me rendre indiscret ni irrespectueux en cherchant à connaître les 'secrets' des autres. Je n'aimerais pas me trouver à leur place, donc je m'abstiens de collaborer dans ces manoeuvres indignes de l'Etre Divin que je suis."

Heureux celui qui n'a pas de gourmandise intellectuelle mais savoure une phrase, un concept formateur jusqu'à l'avoir totalement assimilé, dût-il y passer des mois ou des années, car certaines paroles peuvent contenir tout l'univers.