LETTRE A YESHOUA
                                                                                                           Le 1.05.2010

Mon Grand Frère bien aimé,

Je me suis réveillée avec le besoin de Te parler, de Te dire tout mon amour. Ce n'est pas pour Toi que je le fais, car je sais que Tu lis dans mon coeur, mais pour ceux qui ont l'impression de s'être éloignés de Toi.

Je voudrais qu'ils comprennent, tous ceux qui t'ont aimé un jour, qu'en désertant tes églises ce n'est pas Toi qu'ils fuient mais les temps des mensonges (le plus souvent dues à l'ignorance et à l'incompréhension), de l'oppression, de la peur enracinée en eux pendant de longs siècles, qui les empêchaient de respirer librement.

Ces églises sont devenues des lieux où nous étions trompés, opprimés et obligés de rendre hommage à un Dieu vengeur qui ne pardonnait pas sans intermédiaires, pas même les peccadilles des enfants. Ce sont, sauf des exceptions bénies, des endroits liés à des souffrances.

Or, on n'aime pas retourner là où l'on a souffert.

Aujourd'hui nous, tous ceux qui avons eu la chance de connaître ta vraie histoire, ce que Tu as vraiment vécu en tant qu'Homme Parfait, Réalisé, ton exemple de grandeur et de Lumière dans un corps humain, exemple que nous sommes tous appelés à atteindre, nous avons souvent du mal à Te chercher dans ces temples qui devraient pourtant être des refuges, des lieux de misèricorde et de pardon. 

Ainsi nous, tes fidèles, surtout ceux qui étaient là, avec Toi, il y a 2000 ans en Judée, baignant dans ton Amour, Te dissocions inconsciemment de ce système de croyances faussées et Te cherchons plutôt dans nos coeurs, ou dans la Nature que Tu aimais et respectais, plutôt que dans la pénombre de ces endroits évocateurs de mémoires démoralisantes, que nous en soyons conscients ou non.

Certains ont encore besoin de temps pour comprendre et accepter la Vérité qui nous rend libres. Mais le temps manque maintenant !!!
 
Ceux qui avaient gardé dans leur coeur, ignorée de tous et surtout d'eux-mêmes, la mémoire de Celui qu'ils avaient connu et aimé là-bas, en Judée, sont tellement soulagés de Te retrouver, de pouvoir de nouveau t'aimer sans retenue! Heureux aussi de pouvoir rendre justice à ceux qui t'ont entouré et servi de toutes leurs forces qu'ils, ou plutôt que nous rendons grâce aux temps difficiles que nous vivons, à ces temps troublés où la Vérité émerge comme un trésor de la vase d'un lac que l'on remue, et de retrouver par la même occasion notre vrai Dieu Père-Mère à la place du justicier implacable que nous craignions trop pour pouvoir L'aimer.

Bénis soient ces temps où la Lumière Divine chasse les nuages, où les voiles se déchirent l'un après l'autre, car cela n'a pas de prix. Ils nous mettent face à ces fleurs pures qui commencent à pousser au milieu des décombres d'un monde injuste, créé par l'homme et par lui entretenu.

Quelles que soient les apparences, nous allons vers une Terre d'harmonie, d'amour, de paix et de joie. Même ceux qui ont choisi de ne pas être sur le plan terrestre en ce moment et qui s'envolent, nombreux comme des oiseaux, pour nous assister depuis d'autres dimensions, se réjouissent de ces évènements. Ne les plaignons pas et ne les pleurons pas. Bénissons-les et acceptons leurs dons.

Dites avec moi, vous qui lisez ce message, si votre coeur est d'accord :

QUE LA LUMIERE SOIT.