PRIORITE A L'ESSENTIEL
J'ai l'impression que nombre d'entre nous se concentrent encore de façon excessive sur certains détails tels que l'alimentation ou les techniques humaines de rajeunissement, au détriment des éléments essentiels.
Je vous suggère, si cela trouve votre approbation, de ne consacrer à ces aspects de votre vie que l'attention juste sans en faire le centre de vos efforts.
Naturellement, je ne prône pas de manger n'importe quelle nourriture frelatée ni d'utiliser des produits d'hygiène et de soins au hasard, à condition que cela ne devienne pas un objectif en soi, parfois L'OBJECTIF, comme si ce corps fragile et imparfait qui est notre véhicule actuel devait rester inaltéré pour toujours.
Je contacte souvent des êtres que j'aime et respecte mais qui passent leur temps et dépensent toutes leurs énergies à la recherche de la crème, de la pilule ou de la lotion qui va les garder tels qu'ils sont au moment présent ou leur rendre la jeunesse perdue.
Alors je me demande sans oser m'exprimer à haute voix pour ne pas les froisser:
Est-ce que garder de beaux cheveux, combattre les rides ou essayer de maigrir à tout prix et plus que le raisonable sont des objectifs dignes de toute notre attention?
J'ai interrogé mon Maître à ce sujet et, sans critiquer les humains qui agissent ainsi et qu'Il aime trop pour les gronder, Il m'a dit que, là comme en tout, la voie du milieu est la plus sure. L'équilibre, cette attitude qui semble si facile mais demande beaucoup, beaucoup d'attention, apporte chaque fois les meilleurs fruits.
Prendre soin de notre corps est un devoir, car ce véhicule nous a été donné (ou bien prêté) pour nous porter pour un moment encore. Mais pourquoi en faire la priorité des priorités quand on nous promet pour bientôt un véhicule tout neuf et parfait?
Comment obtient-on ce corps parfait? En faisant évoluer notre âme, car ce n'est pas l'âme qui est le reflet du corps mais bien le contraire.
L'union à notre Divine Présence, à notre Soi Divin, est la chose la plus importante pour chacun de nous en ce moment. Renoncer à notre volonté humaine et la mettre au service de cette Volonté Divine est comme un retour à notre pureté originelle, à la joie, l'harmonie, la confiance et la sérénité qui empêchent les rides de se creuser, les cheveux de blanchir, les maladies de s'installer ou de refuser de nous quitter.
Délivrés de nos soucis, de nos peurs, de nos doutes, de nos problèmes de toute sorte, nous pouvons alors nous consacrer corps et âme à notre mission auprès de l'humanité et de la Terre.
Il est plus que temps de nous y mettre.
J'ai dit 'mettre au service' et je crains que cette expression aille encore rebuter plus d'un lecteur qui lise ces lignes. Pourtant j'ose affirmer du fond de mon coeur qu'il n'y a de but plus noble à donner à notre vie. Servir notre Dieu, servir nos Maîtres de Sagesse qui ne cherchent jamais à nous dominer mais à nous monter chaque jour le chemin, notre Chemin, celui de chacun de nous, n'est pas de l'esclavage ni même de la soumission mais tout le contraire.
On n'est jamais aussi libre que lorsqu'on a accepté de s'abandonner à notre Soi Divin. On n'a plus de soucis ni de problèmes. On est comme les oiseaux qui chantent sur une branche d'arbre, qui se posent où ils veulent et s'envolent quand ils ont envie, sans jamais se faire de mauvais sang, comme dit le peuple avec raison.
On sait alors que tout ce qui nous arrive vise notre bien, notre progrès, notre avancée vers ce destin glorieux que l'on a choisi, y compris ces choses que notre soi humain n'aime pas ou qu'il déteste franchement.
Artisans de la Lumière, le moment est venu de nous décider. On ne doît plus perdre une heure ni même une minute à se poder des questions, à écouter les 'clichés' de notre mental ou les réticences de nos sentiments, car il n'y a plus qu'un sentiment: L'AMOUR.
Oui, la justice est amour, la tolérance est amour, la solidarité est amour, la vérité, l'harmonie, la joie, l'abondance ont toutes pour base cette force merveilleuse qui a créé l'univers et qui l'habite, comme elle habite en nous, en l'homme qui veut vivre.
De même il n'y a plus que deux chemins: celui qui monte et celui qui descend. S'arrêter n'est pas possible, car celui qui s'arrête est tiré vers le bas, surtout si en agissant ainsi il devient infidèle, non à quelqu'un ou quelque chose d'extérieur, mais à lui-même, à ses voeux les plus sacrés.
Renoncer au meilleur de peur de se tromper n'est pas une solution puisque nous risquons ainsi de nous priver d'informations précieuses.
Donc, si nous ne sommes pas tout à fait sûrs de notre discernement, de la justesse de nos ressentis, demandons aux Maîtres et aux Anges ou bien à notre Divine Présence de nous éclairer. Ensuite n'oublions pas de tenir compte des signes qui nous sont envoyés par différents moyens.
Nous recevons tous des signes, d'une façon ou d'une autre. Il suffit d'y être attentifs.
Nombreux sont ceux qui disent, avec une pointe d'amertume, qu'ils aimeraient être 'channels'. Les Maîtres nous affirment cependant que nous le sommes tous, à différents degrés, des degrés qui ne dépendent pas d'un quelconque favoritisme du Ciel mais du travail que nous avons fait sur nous-mêmes pour nous libérer de nos fardeaux douloureux, et aussi de la mission que nous avons choisie, que nous en ayons conscience ou non.
En ce qui concerne les dates, il ne faut pas déclarer sans réfléchir que les Maitres font ceci ou ne font pas cela. Nous savons que la mutation de notre planète s'accélère chaque jour et que ce qui était vrai (dans le sens d'approprié) pour l'année ou le mois derniers ne l'est peut-être plus aujourd'hui.
Ayons confiance, acceptons ce qui est au moment où il est, et surtout n'enfermons pas nos Protecteurs Célestes dans une certaine attitude ou un langage. L'important est de savoir qu'ils s'adaptent constamment à notre niveau de conscience.
Les seules questions que je me pose, quand j'ai des doutes sur quelques révélations, sont:
Ces enseignements sont-ils pour notre bien? Nous aident-ils à avancer, à purifier nos mémoires cellulaires douloureuses? Ou bien nous réconfortent-ils quand notre moral se met en berne, quand nos vieux ennemis le doute et la peur cherchent à nous reprendre? Mon coeur les accepte-t-il?
En mettant au propre ce chapître, il me vient le désir de partager avec vous quelque chose qui s'est passée un mois plus tard mais qui est directement liée à ce qui a déclanché les réflexions qui me l'ont inspiré.
J'avais des réserves sur le retour du Firmament de la Colombe. Je n'en parlais à personne et je ne dénigrais pas ces révélations. J'attendais simplement.
Mon attente a été récompensée. Un soir, juste au coucher du soleil, j'ai regardé le ciel comme je fais souvent, car c'est parfois un spectacle magnifique qui surgit alors devant mes yeux, un tableau qu'aucun peintre humain n'aurait su créer.
Ce soir-là il y avait quelques nuages éparpillés parmi lesquels, à ma gauche mais bien visible, un nuage blanc qui avait pris la forme d'une colombe aux ailes déployées, une forme bien marquée et impossible de passer inaperçue. Je l'ai regardée longtemps, jusqu'à ce que le nuage change de forme, quelques minutes plus tard.
J'étais heureuse de ce petit signe et soudain je me suis demandée quel jour on était. Croyez-le ou non, j'ai découvert que c'était juste la date annoncée de l'achèvement du phénomène, le 19 avril.
Pour clore ce chapitre, je dirai que les dates décisives approchent à grands pas et que certaines sont déjà là, encore imperceptibles pour les moins sensibles mais à porté de notre intuition.
Bonne journée et bonne avancée.
PRIORITE A L'ESSENTIEL
Commentaires
← Re:
Réponse à Sandrine
Je suis d'accord avec vous sur la gratitude que nous devons à notre corps et sur le soin que nous devons offrir à cet outil précieux, ceci dans des limites raisonables. Ce qu'il serait imprudent serait le déifier au point d'oublier qu'un jour ou l'autre nous devrons le quitter pour poursuivre notre route.
Mais chacun doit agir selon son coeur et je ne prétends imposer mon point de vue à personne.
Merci de votre intérêt.
L'incarnation est un vaste programme ponctué de pas-sages.
Chacun est son chemin, créateur.
J'ai longtemps considéré mon corps comme un étranger, sans remarquer à quel point il est un formidable partenaire de vie, un instrument pour m'aider à m'aimer et à aimer la création.
Avec lui j'ai pu comprendre multiples facettes de la dualité et de l'unité.
Souvent je me dis que je ne le "bichonne" pas assez de tendresse et de gratitude.
C'est au travers de mes amies qui aiment prendre soin d'elles et qui patiemment pendant des années ont supporté mes remarques quand à leur façon d'aborder leur apparence, que petit à petit je me suis rendue compte que la tendresse envers soi s'exprime parfois avec un bijou, une crème, un vêtement...
Combien de fois ai-je ronchonné d'être "ici-bas", rêvant trop souvent d'un ailleurs qui fait que je m'empêche parfois d'exister dans ce corps, sur cette terre, dans cette matérialité... Elles étaient là pour me le rappeler.
Têtue je m'égare parfois, tenace je me fais rigoler.
C'est en baissant les bras, où en les levant vers le ciel qu'il m'est arrivé de sentir qu'entre les deux existe un équilibre.
(en écrivant ces mots, je ne peux m'empêcher de penser au symbole de la croix... ).
Que la lumière de nos expériences révèle notre divinité incarnée.
Amitiés.
Sandrine