REVE ET CREATION

En ce moment les Grands Etres Cosmiques nous invitent à rêver; à rêver la Nouvelle Terre, celle où nous voudrons vivre, avec tout ce qui nous semble essentiel pour nous, pour nos proches et pour l'humanité.

Il y a longtemps que je sais qu'en rêvant éveillés, consciemment, nous sommes en train de créer dans l'invisible ce qui va se cristaliser et devenir notre réalité de demain. C'est donc un grand pouvoir et, naturellement, une grande responsabilité. 

C'est certain qu'il faut avoir atteint un certain seuil de conscience pour que nos rêves parfois fous ne retombent pas sur nous, sur la Terre, sur nos semblables et plus encore sur celui qui les a conçus.
 
Mais je m'adresse à un public qui a acquis un bon degré de maturité spirituelle, laquelle l'amène à rêver de ce qui sera bon pour lui, mais aussi pour tous les autres, y compris pour notre Terre à laquelle nous devons tant et pour toute la vie qu'elle abrite, et même pour l'Univers, car nous savons à présent que tout est UN, que chacun de nous fait partie de ce UN et que tout ce que nous pensons (et rêvons), disons, faisons, retombe sur ce tout, y compris sur les galaxies les plus lointaines, mais plus intensément sur celui qui émet ces vibrations, ce qui n'est que justice.

Cela me fait penser à un petit poème que j'ai créé il y a plusieurs années mais qui me semble plus que jamais d'actualité. Je me permets de le reproduire ici pour ceux à qui la poésie ne rebute pas. Que les autres m'excusent et tournent la page en toute liberté.

                                                           REVER
                                                                                 A une jeune femme triste

               Si tu dis : La vie n'en vaut plus la peine
               Mon coeur est sur le point de se briser
               La Lune semble vide au lieu de pleine.
               Apprends, ma chérie, apprends à rêver

               Dans ton jardin il n'y a qu'herbes folles
               Et ta maison n'est plus un vrai foyer
               Pour toi Venise n'a pas de gondoles.
               Apprends, ma chérie, apprends à rêver

               Si c'est l'automne et les oiseaux s'en vont,
               Un abîme béant s'ouvre à tes pieds
               Autour de toi plus de vie, plus de son.
               Apprends, ma chérie, apprends à rêver

               N'oublie jamais, tu es un créateur
               Et si tu as des tripes et du courage,
               Tu peux semer la beauté, la splendeur
               Et tu peux transformer ton entourage

               Tout ce que tu reçois sur un plateau
               Te semble vite anodin, presque mort.
               Pour que ton  monde soit charmant, il faut
               La sueur de ton front, ton propre effort

               Une fleur s'épanouit à l'action brève
               De tes mains, ces fées qui font pousser
               La vie où tout commence par un rêve 
               Et par miracle devient joie de créer.

A bientôt.