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 VOYAGE AU COEUR DE L'ETRE

Court Séjour au Dessus de la Terre

  • marlice
  • Mercredi 31/08/2011
  • 13:26
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                                        COURT SEJOUR AU DESSUS DE LA TERRE

Je m'appelle Jean-Luc. Je ne suis qu'un paisible citoyen et normalement je n'aurais pas eu de révélations à partager avec beaucoup de gens.

Je suis sociable mais mon travail ne me fait pas contacter directement le public. Je suis contrôleur aérien  et c'est depuis la tour de contôle que je veille sur les avions et leurs passagers.

Mais voilà qu'une nuit, en rentrant de mon travail, j'ai aoerçu dans le ciel un objet qui se déplaçait à vive allure sans faire le moindre bruit. L'objet était d'une curieuse forme triangulaire, très lumineux mais la lumière blanche qui l'entourait ne gênait pas du tout mes yeux.

J'ai arrêté la voiture dès que j'ai trouvé un espace sûr, j'en suis sorti et je me mis à observer ce véhicule, car il s'agissait apparemment d'un véhicule. A ma grande surprise, il s'est alors arrêté au-dessus de moi. Cela ne m'a pas fait peur. Quelque chose à l'intérieur de moi me disait qu'il n'y avait rien à craindre, malgré tous les films que j'avais vus sur les "méchants extraterrestres", "les envahisseurs", etc.

Je ne sais pas ce qui m'a poussé à leur poser des questions.

"Qui êtes-vous ? D'où venez-vous?"

Finalement j'ai eu l'inspiration de leur demander :

"Etes-vous conscients de ma présence?"

Alors la nef, car il s'agissait évidemment d'une nef,  baissa légèrement et se releva trois fois de suite. C'était la réponse à ma question, j'en étais sûr. J'étais si excité que je ne m'apercevais même pas que j'étais devenu télépathe.

La nef ne bougea plus et les questions se bousculaient à tel point dans ma tête que je n'arrivais pas à en formuler une.

Au bout d'un moment je ressentis la fatigue des heures  de concentration que je venais de vivre et aussi une sensation de faim. Je repris alors la voiture et je rentrai chez moi.

Le lendemain j'ai travaillé le jour et ce ne fut que la semaine suivante que je rentrai de nouveau à une heure du matin. Je roulais tranquillement lorsque j'ai été pris d'un accès de sommeil qui s'est abattu sur moi comme un coup de massue. Je m'arrêtai au bord de la route, à l'orée d'un bois, car il était dangereux de conduire dans cet état. Je m'endormis profondément.

Peu après je suis sorti de la voiture. La nef triangulaira était au dessus de moi. Je me suis de nouveau adressé à eux et j'ai dit :

"J'aimerais bien monter à bord."

Aussitôt je me suis senti aspiré dans les airs. Une trappe était ouverte à la base de la nef, par laquelle je suis entré. Je me suis retrouvé face à quatre personnages. Ils avaient l'aspect d'humains comme nous mais plus grands et, il faut l'avouer, plus beaux que même nos vedettes de cinèma. Deux avaient la peau dorée et les deux autres un teint bleuté.

Ils ne m'inspiraient aucune crainte. J'avais même l'impression d'une sorte de familiarité, comme si je les avais connu dans un temps reculé. Il y avait dans leurs regards quelque chose de totalement rassurant. 

Je n'ai pas prêté beaucoup d'attention à l'intérieur de la nef car un dialogue télépathique occupait tout mon esprit.

Je leur parlai de la situation de la Terre, à mon avis deséspérée, de la pollution, de l'oppression des plus fragiles, d'une sorte de folie qui s'emparait des gens, des efforts qu'une minorité d'entre nous faisaient pour apaiser la situation, pour venir en aide à la Nature et à un nombre croissant de pauvres, efforts qui me semblaient inutiles.

Ils hochaient la tête d'un air de tout comprendre et je me sentais enveloppé d'une vague d'amour comme je n'en avais jamais connu depuis le temps où j'étais tout petit et ma mère me prenait contre son sein. 

Toujours par télépathie, ils me dirent qu'ils étaient là en grand nombre pour aider l'humanité à sortir de cette situation, que le moment était on ne peut plus propice, mais que les humains les rejettaient et craignaient de les accueillir, en raison de la propagande faite par des puissants corrompus qui, par tous les moyens, suscitaient chez les peuples la panique à leur égard. Sans ces lavages de cerveau ils seraient déjà venus nous assister, mais ils respectaient nos décisions et pour cette seule raison restaient dans la stratosphère à attendre notre réveil.

Ils m'ont demandé de raconter notre rencontre autour de moi et l'atmosphère de fraternité qu'elle revêtait. 

J'ignore combien de temps je suis resté à bord de cette nef. Il me semblait que quelques minutes seulement s'étaient écoulés lorsque je me suis réveillé dans ma voiture, allongé sur la banquette arrière où je ne me souvenais pas de m'être installé. Le jour éclairait déjà le paysage et je me posais des tas de questions, mais j'avais des preuves (subjectives, il est vrai) qui me disaient que je n'avais pas rêvé.

Ceux qui lisent ces pages pourront penser que j'ai effectivement rêvé. Je ne leur en voudrai pas, puisqu'à leur place j'aurais probablement tiré la même conclusion. Moi, j'ai la conviction totale que ce n'est pas le cas. Ce sentiment d'un amour profond qui m'enveloppait comme un duvet, ces regards qui ne se dérobaient pas, cette absence d'armes ou de quoi que ce fut d'hostile, je n'aurais pas pu les inventer. 

Je vous assure que, si jamais j'ai une nouvelle occasion de les visiter, je ne me ferai pas prier, et tous les films "d'envahisseurs" et autres histoires de loups qui guêttent le petit chaperon rouge ne m'en dissuaderont pas. 


Ce récit est tiré d'ne histoire vraie que l'auteure a seulement un peu arrangée par respect pour l'intimité de celui qui l'a vécue.

Avec tout mon amour

                                                                                                   Marlice